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24 mai 2012

Ecriture & thérapie

 

6163

PRIX RENAUDOT DES Lycéens 2011
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force. (éditeur ) 

 

  Un livre qui ne me marquera pas,

  Je comprends que l'écriture soit pour elle une thérapie, avec cette famille très complexe et si perturbée: la grand'mère qui a besoin d'être enceinte & qui remplace son enfant mort par l'adoption d'un petit << enfant-martyr >>.

 Les deux garçons qui se suicident, le père incestueur ?? & qui a aussi des relations avec les amies de sa fille...toutes les addictions, shit à hautes doses, poudre, tabac à en mourir ( le suicide n'est pas dù à la psychose de Lucile mais à son cancer du poumon) , alcool, le grand père est mort de démence alcoolique...et j'en passe.


  Toutes les blessures de l'auteure se transforment en livres...bizarre mais cela rapporte plus que d'engager une vraie thérapie.

 

  PS: en plus JC Lattès n'a pas de correcteur de grammaire même pour les accords avec le verbe être...

 

 

 
 
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Commentaires
M
Je l'ai lu et il m'a mise mal à l'aise. Je veux bien croire que ce livre n'a pas été facile à écrire, quelle famille !<br /> <br /> Par contre, j'avais beaucoup aimé « No et moi » du même auteur.
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S
Je ne lis pas beaucoup mais ce ne sera sûrement pas celui-là
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R
oui deja le sujet...c pas pour moi...;o)
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S
hou la la !! j'ai bien assez de mes propres démons !
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J
Et bien voilà un livre qui ne me tente pas !!!
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