La maison qui marchait vers le large..
Maison Pamplemousse (image du net)
À La Motte, faubourg du vieux Port-Louis à l'île Maurice, vit tout un petit peuple de musulmans d'origine indienne, de Chinois, de créoles..., et M. Daronville, un Blanc paralytique et grincheux, qui, dans sa superbe demeure coloniale, domine le quartier. Sa faillite l'a contraint à louer, de très mauvaise grâce, son rez-de-chaussée à une famille de musulmans qui traverse une période difficile : la santé de Bibi Feroza, la femme d'Haffenjee, se dégrade, et leur fils Omar se laisse corrompre par un certain Saïd.
Un jour, à la suite de pluies torrentielles, les maisons de La Motte commencent à glisser vers le port. L'évacuation du quartier et l'hospitalisation de Bibi Feroza déclenchent un affrontement imprévu entre Daronville et ses locataires... (éditeur)
La maison qui marchait vers le large de Carl de Souza; éd le Serpent à plume
Un roman qui oscille entre comédie & tragédie dans la seconde moitié du XX° siècle dans l'île Maurice en pleine évolution aussi bien urbanistique que sociétale: Les créoles, les lascars, les chinois vivent ensemble mais surtout se cotoient sans se comprendre.. Il n'est pas question de l'île paradisiaque mais du quotidien diificile des populations, la drogue, la corruption, la spéculation immobilière et l'émigration vers l'Australie.
Le style est léger mais avec beaucoup de créole mauricien ce qui pourrait décourager le lecteur.