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Pour toutes les aiguilles
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22 décembre 2012

La comtesse de Ricotta

 

sans-titre

 

La splendeur ancienne n’est plus, le palazzo familial se délabre, la plupart des appartements ont été vendus et les trois soeurs se partagent ceux qui restent. Seule l’aînée, Noemi, rêve de reconquérir le faste perdu et de restaurer la demeure sur les hauteurs de Cagliari. Les deux autres s’accommodent de la déchéance. Le sujet sur lequel en revanche toutes les trois s’accordent est l’amour imparfait. Toujours imparfait. Pour Maddalena, qui s’adonne avec persévérance à une sexualité fiévreuse, le désir d’enfant n’est pas satisfait. Pour Noemi, l’objet de l’amour est fuyant et dédaigneux. Quant à la plus jeune, la fragile comtesse de Ricotta, on dirait que la vie entière lui échappe. Comme les objets de ses mains maladroites. Comme l’étrange petit garçon qu’elle élève seule. Mais peut-être que l’espoir se cache tout près, juste de l’autre côté du mur… (éditeur)

 

Les trois sœurs incarnent les différentes facettes qui cohabitent en chaque femme. Lorsque l’une des sœurs baisse les bras, elle puise ses ressources chez les deux autres qui se retrouvent à ses côtés pour l’aider à surmonter les aléas de la vie. On retrouve dans ce trio volcanique et attendrissant mais aussi dans les personnages secondaires, tout un monde en pleine évolution et remise en question.

Milena Agus avec son écriture poétique nous transporte dans cette Sardaigne en pleine évolution.

Un joli roman plein de verve, à lire avec beaucoup de plaisir,

J'avais particulièrement aimé **Mal de pierres**, il y a quelques années

 

 

 

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Commentaires
M
J'aime beaucoup la couverture....
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