Toujours en quête de ces racines
Un auteur & journaliste que j'apprécie,est toujours en quête de ses racines & liens familiaux très compliqués.
«Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour.»
Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée.
Une trentaine d’années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.( éditeur)
Dans ce nouveau roman il est toujours à la recherche de ses origines multiples
Ici les secrets de famille les étouffent tous mais paradoxalement c'est ainsi qu'il retrouvera sa mère qui recherche en lui aussi un être aimé.
Roman des filiations, des abandons & des non-dits tout en retenue & pudeur
Une écriture simple mais qui permet à l'auteur de dévoiler petit à petit tout son amour & sa tendresse pour cette femme qui a eu le **malheur** de vivre à une époque où le déshonneur familial primait sur tout.